Oct 09

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le monde de la recherche française sans oser le demander

Le MESRI a lancé la version 2020 de « scanR », outil d’exploration du paysage français de la recherche et de l’innovation.

scanR est un moteur de recherche qui permet d’explorer le paysage de la recherche et l’innovation en France. scanR décrit et relie entreprises et laboratoires de recherche, auteurs de travaux de recherche (thèses, publications, brevets) et financements publics. Ce ne sont pas moins de 40 721 entités publiques et privées ainsi que 87 720 financements qui sont présentes dans scanR.

scanR permet d’effectuer une recherche sur les entreprises actives en matière de recherche et d’innovation, les laboratoires publics de recherche, les financements publics, les travaux de recherche (publications, thèses, brevets). scanR identifie les liens entre ces différents objets et permet de les décrire dans leur contexte. scanRpermet par exemple de disposer instantanément d’une cartographie des collaborations de recherche d’un laboratoire ou de toute autre institution. Les données massives mobilisées dans scanR permettent de proposer des fonctionnalités avancées qui aident à l’analyse. scanR propose ainsi des synthèses graphiques facilement lisibles à la fois dans les résultats de recherche et sur les fiches consacrées à chaque laboratoire et entreprise, financement, production scientifique et auteur. Enfin, pour chaque entreprise ou laboratoire, financement, auteur et production scientifique, scanR identifie des objets similaires. scanR facilite ainsi les mises en relation et la découverte de similarité.

scanR n’utilise que des données publiques et ouvertes. Elles sont nettoyées et enrichies. Ces données sont librement réutilisables (licence Etalab2). Elles sont accessibles à tous via les API-mêmes qui alimentent l’application et via des jeux de données ouverts disponibles sur la plateforme Opendata du MESRI.

https://scanr.enseignementsup-recherche.gouv.fr

Publié dans Uncategorized | Commentaires fermés sur Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le monde de la recherche française sans oser le demander
Oct 02

Innovation et défense

L’innovation est au cœur de la transformation et de la recherche de performance du ministère des Armées pour garantir la supériorité technique et opérationnelle des armées françaises. 

Le DOID 2020 (Document d’orientation de l’innovation de défense) vient d’être rendu public.

https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=&ved=2ahUKEwj3oOnxqfzrAhVBTBoKHWnFA1wQFjABegQIAxAB&url=https%3A%2F%2Fwww.defense.gouv.fr%2Fcontent%2Fdownload%2F592220%2F10032536%2F2020_DROID_web.pdf&usg=AOvVaw1CjEpy973KVqylReaIidIQ

Le bilan 2019 des actions du MinArm en matière d’innovation vient d’être rendu présenté, ainsi que les 10 axes d’effort en la matière.

Bilan 2019 de l’innovation de défense

En 2019, au-delà de la montée en puissance de l’Agence de l’innovation de défense (AID), chef d’orchestre de l’innovation de défense, elle se traduit par : 

  • la publication de la première annuité du Document d’orientation de l’innovation de défense (DOID) ; 
  • la création de 6 clusters d’innovation technique régionaux à l’initiative de la DGA, associant les armées et les entreprises ; 
  • plus de 100 nouveaux projets de technologies de défense lancés avec la DGA, couvrant tous les domaines capacitaires, pour une intégration à terme dans les systèmes d’armes ; 
  • 525 projets d’innovations, d’origine interne ou externe au ministère, proposés à l’AID, dont 142 labellisés ; 
  • 218 projets de recherche lancés dont 128 thèses de doctorat ; 
  • plus de 5 000 visiteurs accueillis, plus de 350 événements organisés et 32 projets labellisés par l’Innovation Défense Lab ; 
  • la création d’un réseau national d’innovation de défense avec les armées, directions, services et écoles du ministère pour faciliter les synergies, partager les bonnes pratiques et diffuser une culture d’innovation ; 
  • le développement de la coopération internationale, en particulier au niveau européen et en bilatéral avec nos alliés (Singapour, Australie…). 

10 points clés de l’innovation de défense

https://www.defense.gouv.fr/content/download/592186/10032136/file/20200907_Les%2010%20points%20cl%C3%A9s%20de%20l’innovation%20de%20d%C3%A9fense.pdf

Enfin, le MinArm vient de publier Les chiffres clés de la défense – Edition 2020 dont quelques planches présentant la place et l’organisation budgétaire de la défense dans l’État sont présentées ci-dessous.

https://www.defense.gouv.fr/content/download/592943/10040200/file/Chiffres%20cl%C3%A9s%20de%20la%20D%C3%A9fense%20-%202020%20-%20FR.pdf

Publié dans Uncategorized | Commentaires fermés sur Innovation et défense
Sep 18

Science et Technologie… down under

Pour prolonger le dernier article sur l’Australie, signalons qu’un plan stratégique a été élaboré en collaboration entre l’Académie Australienne des Sciences et l’Académie Australienne de Technologie et d’Ingénierie, pour planifier le développement des sciences du numérique (information et communication, ingénierie et technologie), ainsi que leurs implications dans l’éducation et la formation, l’industrie, les politiques publiques et l’innovation. Ce plan a mis la priorité sur le renforcement des liens industrie-innovation-recherche au travers d’actions devant permettre aux acteurs concernés d’identifier, de créer ou d’accéder aux opportunités présentées par les technologies numériques.
Les avancées numériques sont en évolution constante et rapide, et si l’Australie n’est pas à la pointe dans toutes les technologies, il est essentiel que le pays soit capable de tracer sa propre voie afin de bénéficier des retombées économiques du tournant numérique, mais aussi de ses retombées sociales et culturelles.
En raison de la rapidité des transformations numériques, ce plan stratégique se limite à des recommandations sur une échelle de 5 ans. Ces recommandations se regroupent en 5 grandes thématiques :

  1. Encourager l’appropriation du numérique par les industries
    Une meilleure connaissance des capacités de recherche disponibles, et des transformations pouvant être menées par les industries devrait permettre de faire évoluer le secteur. Ce rapport recommande ainsi que les industries identifient les opportunités de transformation numérique et initient des stratégies de collaboration avec les organismes de recherche pertinents. L’établissement d’un mécanisme collaboratif pour établir un agenda entre les industries de pointe et le secteur de la recherche est également recommandé.
  2. Favoriser les partenariats recherche-industrie
    Les liens entre industries de pointe, gouvernements australiens et organismes de recherche devront être renforcés par différents mécanismes (mise en place d’un annuaire des compétences australiennes, événements de communication, tables rondes techniques, activités de médiation industrie-académie) pour aider à aligner les forces de recherche aux besoins de l’industrie, pour favoriser les partenariats recherche-industrie, et pour promouvoir les compétences de l’Australie sur la scène mondiale et attirer de nouvelles opportunités dans le secteur.
    Le système australien de formation et de recherche est internationalement reconnu et les acteurs australiens (gouvernements, organismes de recherche) se doivent de promouvoir et de maintenir ce niveau de qualification et d’équipement.
    Enfin, le rapport recommande aux organismes de recherche de créer des points de convergence pour les entreprises participant au développement et à la commercialisation des technologies numériques (mise en place de lieu d’activité partenariale par exemple), et d’encourager les chercheurs à établir un réseau de travail en industrie lors de périodes sabbatiques.
  3. Protéger et renforcer les compétences et les voies professionnelles vers le numérique
    Le monde académique doit être repensé pour permettre plus de mobilité professionnelle, et pour valoriser les expériences et collaborations avec l’industrie, via les recrutements, les promotions, et les financements, mais aussi via des contrats permettant aux chercheurs un emploi simultané avec l’industrie.
    Les avancées numériques progressant à un rythme accéléré, les carrières du secteur numérique devront inclure une proportion conséquente de formations professionnelles. Les formations initiales ou professionnelles devront être assurées par des enseignants compétents, et pour lesquels une expérience en industrie serait un plus. Enfin, les gouvernements, écoles, et universités devraient promouvoir les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) pour attirer et recruter un personnel de formation qualifié.
    Le rapport recommande également de favoriser l’équité homme-femme et l’inclusion de la diversité dans le secteur des TIC et de l’ingénierie.
    Enfin, l’éducation des Sciences, Technologies, Ingénierie et Mathématiques (STEM) et du numérique commence dès la primaire, et l’Australie devra maintenir une politique soutenant l’éducation en primaire des STEM et l’intégration des technologies numériques, mais aussi développer de nouveaux modèles pour l’accréditation des compétences professionnelles, plutôt que pour celle des parcours de formation.
  4. Assurer l’action cohérente de l’ensemble du gouvernement
    Les gouvernements australiens ont une position unique pour soutenir le développement du secteur numérique (recherche, infrastructures, …) et pour l’intégrer dans les agences fédérales. Un bilan complet du secteur de la recherche numérique, de ses liens avec l’industrie, et de ses opportunités devrait être mené afin d’harmoniser les initiatives étatiques, territoriales et fédérales. Les éléments de l’Agenda National pour la Science et l’Innovation relatifs au numérique devraient être optimisés et développés dans les cas pertinents.
    Une attitude proactive pour participer à la transformation numérique permettra au pays d’avoir une position de force par rapport aux changements à venir. Des démarches de consultation pour prendre en compte toutes les perspectives, ainsi qu’une politique cohérente seront nécessaires. Le rapport recommande également le soutien de l’Agence pour la Transformation Digitale (Digital Transformation Agency) et d’autres initiatives similaires.
  5. Réaliser des réformes du secteur de la recherche
    Une gestion des droits de propriété intellectuelle plus légère ou standardisée, ainsi que la promotion d’une recherche en libre accès devraient contribuer à une adoption accélérée des technologies et au renforcement des partenariats avec l’industrie. L’élaboration d’un guide pour aider les industries à mieux comprendre les droits de propriété intellectuelle des universités australiennes est également recommandée.
    Enfin la recherche inter- et transdisciplinaire est un enjeu important du secteur numérique et devrait être valorisée et soutenue financièrement. Les collaborations avec l’industrie et les retombées économiques et sociales des projets devraient être pris en compte dans leur évaluation.
    Le rapport fait ensuite une étude des forces de recherche australiennes dans le domaine du numérique pour mettre en avant 7 domaines dans lesquels le pays a de fortes compétences :
    • systèmes et ordinateurs quantiques ;
    • traitement et analyse de données et visualisation ;
    • senseurs et objets connectés ;
    • modélisation, simulation et optimisation ;
    • communication sans fil et mobile ;
    • robotique et systèmes autonomes embarqués ;
    • Intelligence artificielle et apprentissage machine.
    Le pays doit cependant faire face à un certain nombre de difficultés dont le manque d’attractivité de la filière TIC, le manque de diversité de sa main d’œuvre, ou des formations uni-disciplinaires difficiles à adapter à la grande variété des secteurs économiques en transition vers le numérique…
    Le Data61, centre national de recherche en innovation numérique de l’Australie, s’est en particulier penché sur le développement de l’Intelligence Artificielle (IA) et de ses applications dans de nombreux domaines (santé, sécurité, environnement, énergie, infrastructures, transport, éducation, bien-être, etc.).
    Le rapport du Data61 sur le domaine particulier de l’IA inclue des recommandations pour renforcer la main d’œuvre technique du secteur, accompagner les travailleurs sur un marché du travail en transition, assurer une gestion éthique des données nécessaires au développement de l’AI, assurer l’acceptation de ses technologies par la société, et pour renforcer les infrastructures nécessaires au développement du secteur.
    Trois domaines de spécialisation australienne ont été identifiés : la santé, l’aide aux personnes âgées et handicapées (prévention et traitement assistés par IA, soutien en cas de handicap) ; les zones urbaines et les infrastructures (conception et design urbains assistés par IA, senseurs, robotisation) ; et les ressources naturelles et l’environnement (robots agricoles et miniers, agriculture de précision, suivi de l’environnement…). Ces domaines spécifiques ne doivent pas limiter, et le cas échéant doivent soutenir le développement d’une recherche fondamentale en IA dans tous les segments de l’écosystème d’innovation du pays.

Lire la feuille de route sur l’IA du Data61 : 

https://data61.csiro.au/en/Our-Research/Our-Work/AI-Roadmap

https://www.science.org.au/support/analysis/decadal-plans/ics/preparing-australias-digital-future

https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/politique-etrangere-de-la-france/diplomatie-scientifique-et-universitaire/veille-scientifique-et-technologique/australie/article/le-futur-numerique-de-l-australie

Publié dans Uncategorized | Commentaires fermés sur Science et Technologie… down under
Sep 04

L’innovation down under

Le département australien de l’industrie, de la science, de l’énergie et des ressources a commandité une étude au bureau Innovation et Science en Australie (ISA – Innovation and Science Australia) afin d’identifier des voies pour encourager les entreprises à « investir dans l’innovation ». L’ISA a effectué une analyse quantitative et qualitative afin de mieux comprendre les leviers qui régissent ces investissements.

L’importance des investissements en recherche et développement (R&D) pour soutenir l’ensemble de l’écosystème d’innovation a été soulignée une nouvelle fois par le bureau de l’ISA. Cependant cette étude a mis en lumière également l’importance des investissements dans des activités d’innovation qui ne découlent pas de la science ni de la R&D. On observe à l’heure actuelle une transition à l’internationale de l’investissement des entreprises depuis des actifs tangibles (usines, équipements, etc.) vers des actifs immatériels (R&D, mais aussi technologies digitales, nouveaux modèles d’entreprises, marketing, nouvelles compétences du personnel, nouveaux services, etc.). Cette transition a des conséquences importantes puisque ces ressources immatérielles permettent un développement rapide et une portée internationale de l’activité de l’entreprise.

Les chiffres montrent que les entreprises qui investissent dans l’innovation (R&D ou non) ont, en moyenne, une meilleure productivité et une meilleure croissance. Ce rapport indique ainsi que les mesures d’incitation à l’investissement privé en R&D devraient être complémentées par d’autres favorisant l’investissement dans l’innovation non-R&D.

Quatre recommandations stratégiques sont mises en avant dans ce rapport :

  1. Le rééquilibrage de la politique de soutien aux investissements privés, afin de maintenir le soutien aux investissements en R&D, et de le complémenter d’un soutien supplémentaire pour favoriser les investissements non-R&D.
  2. La priorisation des secteurs-clés de la croissance par le gouvernement et les entreprises. Les secteurs en particulier de la fabrication de pointe et de l’alimentation et l’agrobusiness devraient pouvoir gagner en compétitivité et en ampleur sur la scène mondiale.
  3. La promotion d’un esprit de « croissance par l’innovation ». Le gouvernement et les milieux d’affaires devraient mettre en œuvre cet esprit dans leurs démarches opérationnelles pour l’investissement et la prise de décisions.
  4. La promotion des compétences et capacités en innovation. Le gouvernement devrait faciliter l’accès et l’attractivité des talents en innovation afin d’enrichir l’écosystème australien et d’y créer de nouvelles opportunités.

https://www.industry.gov.au/sites/default/files/2020-02/stimulating-business-investment-in-innovation.pdf

Publié dans Uncategorized | Commentaires fermés sur L’innovation down under
Juil 10

La consommation de métaux du numérique : un secteur loin d’être dématérialisé

Loin de l’image de secteur immatériel qui lui est trop souvent associée, le numérique alimente sa croissance exponentielle grâce à une quantité également croissante de métaux. Les réseaux sont ainsi de grands consommateurs de cuivre, alors que l’ensemble de nos équipements nécessite pour leurs fonctions technologiques une quantité de petits métaux (tantale, gallium, germanium) et métaux précieux (or, platine). Bien que consommés en très faibles quantités, ces métaux sont vite devenus indispensables, par leurs caractéristiques exceptionnelles, pour amplifier les performances de nos équipements. Cette consommation s’inscrit dans un contexte de forte hausse de la demande mondiale de métaux, aussi bien en volume qu’en diversité des métaux consommés. Telle est la problématique adressée par une récente note de France Stratégie.

S’il n’y a pas à moyen terme de risque d’un épuisement des ressources métalliques, cette forte croissance de la demande peut engendrer des tensions d’approvisionnement, liées notamment à l’interdépendance économique entre métaux, qui contraint structurellement la disponibilité de certains petits métaux, ou à la compétition entre les usages. 

L’extraction et le raffinage de ces métaux nécessitent de l’énergie, le plus souvent carbonée, et de grandes quantités d’eau, et contribuent à l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre, ainsi qu’à l’amplification du stress hydrique dans les pays producteurs. 

À l’autre bout de la chaîne, la croissance de la consommation de matière se retrouve dans la croissance des déchets : depuis le début des années 2000, du fait de la croissance de la consommation et de l’accélération du rythme de remplacement des équipements, la quantité de déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) générée annuellement à l’échelle mondiale ne cesse de progresser. Elle devrait ainsi atteindre 52 millions de tonnes en 2021 (contre 45 millions de tonnes en 2016), dont un quart de déchets du numérique. La plupart de ces déchets sont mis en décharge, brûlés ou ont fait l’objet d’un commerce illégal et d’un traitement non conforme aux normes. Cette absence de gestion de la fin de vie est d’autant plus inquiétante que les DEEE sont des déchets dangereux et polluants. 

La réponse traditionnelle aux problèmes liés à la consommation croissante en métaux nécessaires pour alimenter notre modèle de consommation numérique et aux déchets qu’elle produit a été et reste encore très largement limitée aux politiques de recyclage. Néanmoins, si les grands métaux (cuivre, fer, etc.) et les métaux précieux (or, platine) sont relativement bien recyclés, la majorité l’est très peu. En particulier, la quasi-totalité des petits métaux utilisés pour les fonctions high-tech dans le secteur numérique n’est quasiment pas recyclée. 

Plusieurs raisons techniques ou économiques limitent le développement du recyclage de ces métaux : 

  • – ces petits métaux, présents dans des quantités très faibles, sont le plus souvent utilisés sous la forme d’alliages complexes. Or, si ces alliages permettent d’amplifier les performances notamment énergétiques et rendent possible la miniaturisation des équipements, ils complexifient énormément le recyclage ; 
  • – l’industrialisation des processus de recyclage dans le numérique est par ailleurs complexifiée par la multiplicité des équipements ; 
  • – les métaux subissent une « dégradation de l’usage » : le métal recyclé peut perdre une partie de ses performances technologiques. 

Par ailleurs, du fait de la croissance de notre consommation et du décalage temporel et spatial entre production et recyclage, le recyclage de nos équipements ne permettra jamais de couvrir l’ensemble de nos besoins. 

Face aux enjeux environnementaux, le recyclage des métaux contenus dans les équipements numériques ne peut donc pas constituer l’unique réponse et doit s’accompagner de politiques visant à réduire notre consommation de matière primaire. 

https://www.strategie.gouv.fr/sites/strategie.gouv.fr/files/atoms/files/fs-2020-dt-consommation-metaux-du-numerique-juin.pdf

Publié dans Uncategorized | Commentaires fermés sur La consommation de métaux du numérique : un secteur loin d’être dématérialisé