Le taux de succès des propositions françaises au 7ème PCRD pour la période 2007-2013 est de 25,2 % alors que la moyenne pour les 28 États membres est de 20,5 %, selon le rapport 2013 sur le programme publié en mars 2015 par la Commission européenne.
En montant, la France a reçu 5,142 Md€. Ce montant représente 12,77 % des fonds attribués aux 28 États membres. La France est le troisième pays pour le montant perçu, derrière l’Allemagne (7,136 Md€) et le Royaume-Uni (6,940 Md€).
Le CNRS est le premier bénéficiaire français avec 793,23 M€ perçus, soit 15,42 % du total reçu par la France, suivi par le CEA (422,92 M€) et l’Inserm (299,03 M€).
Les dix premiers participants français au 7e PCRD pour la période 2007-2013 sont :
Bénéficiaire | Contribution de l’UE perçue au titre du 7e PCRD (M€) | % du montant total perçu par la France |
CNRS | 793,23 | 15,42 % |
CEA | 422,92 | 8,22 % |
Inserm | 299,03 | 5,81 % |
Fondation européenne de la science | 256,87 | 4,99 % |
Inra | 127,76 | 2,48 % |
Inria | 117,38 | 2,28 % |
Institut Pasteur | 93,49 | 1,82 % |
UPMC | 73,01 | 1,42 % |
ESA | 62,97 | 1,22 % |
Thalès | 60,35 | 1,17 % |
S’agissant des « régions » européennes, c’est Paris qui arrive en tête avec 2,64 Md€ perçus au titre du 7e PCRD pendant la période 2007-2013. Suivent Munich (Allemagne) avec 1,49 Md€, Londres (Royaume-Uni) avec 1,30 Md€, Madrid (Espagne) avec 1,09 Md€ et Rome (Italie) avec 0,93 Md€. La Commission européenne prend en compte la localisation du siège des entités concernées.
Quatre autres départements français figurent dans les 50 premières régions européennes : les Hauts-de-Seine (17ème avec 449 M€), le Bas-Rhin (22ème avec 340 M€), les Yvelines (38ème avec 216 M€) et l’Isère (41ème avec 210 M€). Sur les 50 premières régions (qui totalisent la moitié des financements du 7e PCRD et représentent 16 États membres), le Royaume-Uni est le pays le plus représenté (8 régions), suivi de l’Allemagne (7), des Pays-Bas (7) puis de la France (5).
http://ec.europa.eu/research/evaluations/index_en.cfm?pg=fp7-monitoring
C’est bien mais une fois de plus c’est de l’argent qui arrose en top-down et qui va d’abord dans l’institutionnel (genre CNRS) et les gds groupes.
Ceux qui en ont besoin et surtout qui ont besoin que cet apport ne soit pas filtré par des régulations sur son emploi, ce sont les ETI et PME et là je suis certain que la France n’est pas la plus vertueuse !
La culture de la recherche organisée en kholkozes, il va falloir la diversifier …