Les dépenses intérieures de recherche et développement

Pour poursuivre sur les chiffres et statistiques de la recherche en France, signalons la sortie des chiffres de la dépense intérieur de recherche et développement (DIRD).

En 2016, la dépense intérieure de recherche et développement (DIRD) s’établit à 49,5 milliards d’euros (Md€), soit une hausse de 0,6 Md€ par rapport à 2015. Corrigée de l’évolution des prix, la DIRD a progressé de 1,0 % en 2016. La DIRD des entreprises est en hausse de 1,4 % en volume, et celle des administrations augmente de 0,1 %. L’effort de recherche, qui rapporte la DIRD au produit intérieur brut (PIB), s’élève à 2,22 % en 2016, après 2,23 % en 2015, du fait d’une hausse de la DIRD moins rapide que celle du PIB.

En 2016, les dépenses de R&D dans les branches de services sont toujours très dynamiques : +6,5 % en volume, après +4,8 % en 2015 et +0,4 % en 2014, mais moins qu’en 2012 (+9,5 %) ou 2013 (+7,8 %). En revanche, elles stagnent dans les branches industrielles : -0,0 % en volume. Les trois premières branches industrielles de recherche (industrie automobile, construction aéronautique et spatiale, industrie pharmaceutique) exécutent 10,6 Md€ de dépenses intérieures de R&D, soit 33% des dépenses intérieures de R&D des entreprises. Les dépenses de R&D de l’industrie automobile diminuent de 1,8 % en volume, confirmant la baisse initiée en 2015. Celles de la construction aéronautique et spatiale baissent (-3,2% en volume), après une légère hausse en 2015 (+0,9%). Dans l’industrie pharmaceutique, le repli observé depuis 2008 se poursuit (-0,4 %).

En volume, les dépenses intérieures de R&D des administrations augmentent légèrement en 2016 (+0,1 %), après une augmentation de 0,5 % en 2015. Cette hausse de la DIRDA masque toutefois des évolutions contrastées. Ainsi, la DIRDA des EPIC augmente de 0,2 % en volume, tandis que celle des EPST baisse de 2,7%. Dans ces derniers, les dépenses de personnel ne diminuent toutefois que de 0,3 % en volume.

Les dépenses du secteur de l’enseignement supérieur – qui intègre également les écoles hors tutelle simple du ministère en charge de la recherche –, progressent de 1,8 %.

S’agissant de ce dernier point, rappelons qu’un tiers des doctorats soutenus chaque année sont préparés dans les laboratoires des Grandes écoles qui ont plus de 250 laboratoires mixtes et 300 laboratoires internes. Par ailleurs, le taux moyen de poursuite en thèse parmi les diplômés des Grandes écoles est de l’ordre de 7,5 %, un chiffre comparable à la proportion nationale moyenne de titulaires du diplôme national de master poursuivant en doctorat (8 % à 10 %).

http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid134989/les-depenses-interieures-de-r-d-en-2016.html

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