La dépense intérieure de recherche et développement (DIRD) française (…) s’établit à 47,5 Md€ en 2013 (graphique 1), soit une hausse de 1,0 Md€ par rapport à 2012. Corrigée de l’évolution des prix, la DIRD a progressé de 1,3% en 2013. La DIRD des entreprises est en hausse de 1,4 % en volume, et celle des administrations augmente de 1,0 %.
En 2014, l’évolution de la DIRD devrait continuer de ralentir (+0,7% en volume) du fait d’une croissance plus faible des dépenses des entreprises, comme de celles des administrations La DIRD atteindrait 48,1 Md€. La DIRD des administrations progresserait de 0,5 % en volume pour atteindre 16,9 Md€. Celle des entreprises augmenterait de 0,9% en volume et atteindrait 31,2 Md€.
Telles sont les principales données globales d’une récente note d’information du MENESR. Rappelons que la DIRD correspond aux travaux de R&D exécutés sur le territoire national (métropole et outre-mer), quelle que soit l’origine des fonds.
Sur dix personnels de R&D, six travaillent en entreprises et quatre dans les administrations.
En 2013, les activités de R&D mobilisent en France 418 100 personnes en équivalent temps plein travaillé pour la recherche, dont 60 % travaillent en entreprise. L’emploi dans la recherche a progressé de 1,5 % en 2013, contre 2,3 % en 2012.
La part des dépenses de R&D dans le PIB est en hausse depuis 2008. L’effort de recherche, mesuré en rapportant les dépenses intérieures de R&D au produit intérieur brut (PIB), atteint 2,24% en 2013, après 2,23% en 2012.
La France occupe la cinquième position parmi les dix pays les plus importants de l’OCDE en termes de DIRD. Elle est positionnée derrière la Corée du Sud (4,15%), le Japon (3,47%), l’Allemagne (2,85 %) et les États-Unis (2,73 %). Elle devance le Royaume-Uni, l’Italie, le Canada, l’Australie et l’Espagne. En Union européenne, la Finlande, la Suède et le Danemark sont les pays qui consacrent la plus grande part de leur PIB à la R&D, avec un effort de recherche de 3,31 %, 3,30 % et 3,06 % du PIB, respectivement.
En 2014, l’effort de recherche de la nation augmenterait légèrement à 2,26%, le taux d’accroissement de la DIRD étant supérieur à celui du PIB, alors que l’objectif de la stratégie Horizon 2020 est fixé à 3,0 %.
Les entreprises ont augmenté leurs dépenses intérieures de R&D de 1,4 % en 2013, après une hausse de 2,9 % en 2012. En 2013, la dépense intérieure de recherche et développement des entreprises implantées en France (DIRDE) s’établit à 30,7 Md€. Comme en 2012, la DIRDE ralentit sa progression en volume : + 1,4 % en 2013, après +2,9% en 2012 et +4,1% en 2011.
Les financements publics directs couvrent 8 % des activités internes de R&D des entreprises.
La dépense intérieure de R&D des administrations est en hausse de 1,0% en 2013. La dépense intérieure de recherche et développement des administrations (DIRDA) s’élève à 16,8 Md€ en 2013. Corrigée de l’évolution des prix, la DIRDA progresse en volume de 1,0 % en 2013, après une quasi-stabilité en 2012. En 2014, la DIRDA devrait s’élever à 16,9 Md€, ce qui, compte tenu de l’évolution des prix, correspondrait à une progression attendue de 0,5 % en volume.
Les ressources contractuelles représentent 23 % du financement de la R&D des administrations. En 2013, les administrations ayant une activité de recherche ont consacré 19,3 Md€ à des travaux, internes ou externes, de R&D, en progression par rapport à 2012.
http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid97020/depenses-de-r-d-en-france-en-2013-premieres-estimations-pour-2014.html