Etre diplômé d’une Grande école permet de trouver un emploi, encore plus rapidement que l’année dernière. Telle est l’une des conclusions de la 25ème enquête sur l’insertion professionnelle des jeunes diplômés des Grandes écoles présentée cette semaine par la Conférence des grandes écoles (CGE) en les personnes d’Anne-Lucie Wack sa Présidente (et DG de Montpellier SupAgro) et de Peter Todd, DG d’HEC Paris.
Les indicateurs témoignent d’un rebond du marché de l’emploi français avec un taux net d’emploi et de CDI en forte croissance malgré un écart entre hommes et femmes qui ne se réduit pas.
Dans un contexte de relative reprise économique avec un taux de chômage qui reste élevé chez les 15–24 ans (22 % au premier trimestre 2017)), près de 9 diplômés des Grandes écoles sur 10 décrochent un emploi en moins de 6 mois après leur diplôme. Une progression qui confirme la dynamique observée ces trois dernières années.
Sur la promotion 2016 interrogée en 2017, le taux net d’emploi à 6 mois s’élève à 86,5 %, contre 83,1 % l’année dernière. Ce taux atteint plus de 94 % pour la promotion 2015 12 à 15 mois après la diplomation et 96,5 % pour la promotion 2014 24 à 27 mois après la sortie d’école. Des indicateurs synonymes de plein emploi. De plus, la proportion de CDI poursuit sa progression et lehttp://www.mondedesgrandesecoles.fr/25e-enquete-insertion-de-cge/s apprentis s’insèrent plus rapidement (+3%) sur le marché du travail.
Les salaires en euros courants s’inscrivent dans cette dynamique positive.
Les PME sont les premiers employeurs des jeunes diplômés des Grandes écoles.
Enfin, et pour la seconde année consécutive, la part des jeunes diplômés qui tentent l’aventure internationale pour leur premier emploi est en légère baisse, preuve de l’attractivité française. Ils sont 15,2 % de jeunes actifs à avoir fait le choix de s’expatrier (-1,4 % vs. 2016) en privilégiant, par ordre d’importance, le Royaume-Uni, l’Allemagne, la Chine et la Suisse. Parallèlement, parmi les 14,9 % d’étudiants étrangers diplômés d’une Grande école, deux tiers sont restés en France pour leur première expérience professionnelle.
Un premier salaire brut annuel toujours inférieur pour les jeunes diplômées. Malgré un niveau de salaire à la hausse, les femmes restent rémunérées en moyenne 1 948 € annuels bruts (hors primes) de moins que les hommes en 2017.
Les proportions d’ingénieurs et de managers créateurs d’entreprises s’équilibrent. La part des étudiants ayant créé ou repris une entreprise s’établit à 3 % en 2017. La quote-part des créateurs d’entreprises tend à s’équilibrer parmi les managers (3,8 %) et parmi les ingénieurs (2,3 %).