Après l’Open data et l’Open innovation, voici l’Open space !

C’est un rapport particulièrement fouillé et documenté, intitulé « Open space, l’ouverture comme réponse aux défis de la filière spatiale », qui vient d’être remis au Premier ministre Manuel Valls, par Geneviève Fioraso, députée SRC de l’Isère et ancienne ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

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Le moment est particulier pour le spatial français et européen. L’Europe s’est engagée (Naples 2012 puis Luxembourg 2014) vers un nouveau lanceur, Ariane 6, plus modulaire, plus évolutif et plus compétitif. La nouvelle société Airbus Safran Launchers est opérationnelle depuis le 30 juin 2016 avec comme objectif de concevoir et construire une Ariane 6 d’un coût moitié d’Ariane 5 (pour mémoire les origines de Airbus Defense & Space et Thales Alenia Space sont illustrées à la fin de cet article). Car on assiste à une réduction drastique des coûts des lanceurs et bientôt des satellites.

De plus, comme le signale la préface du rapport, le spatial vit aujourd’hui une double révolution :

– celle du numérique tout d’abord, qui accélère la démocratisation de l’accès à l’espace, avec ses nouveaux acteurs, issus majoritairement de la Silicon Valley, leur culture du risque, de l’entrepreneuriat et leur volonté, soutenue par des fonds privés et publics, d’investir dans le spatial, considéré, avec la santé comme le plus grand pourvoyeur de métadonnées, le «big data » valorisable en « smart data »

– la concurrence des pays émergents qui ont identifié le spatial comme outil de souveraineté et levier de développement économique et sociétal : ils ont l’avantage de pouvoir se lancer immédiatement dans ce nouvel éco-système du spatial.

Ce rapport débouche sur une proposition de plan d’actions organisées en 5 parties (Open space, Autonomie stratégique, Augmenter et adapter le financement, Une équipe de France inscrite dans l’action européenne, Une culture spatiale partagée) avec, de façon relativement traditionnelle dans ce genre de rapport la liste des atouts français (qui sont nombreux : centre spatial guyanais, compétences des scientifiques et ingénieurs, tissu industriel, …), le renforcement de la posture française dans une Europe qui se doit d’être unie (sic, le Brexit est passé par là) et dynamique, l’augmentation des financements, … S’agissant de ce dernier point, le rapport suggère d’utiliser les crédits du PIA (dont certains sont déjà consacrés à l’espace ou aux technologies utiles) ou des budgets des ministères concernés, ce qui n’est pas d’une grande originalité.

S’agissant de l’aspect « big data », le rapport cite quelques chiffres. Ne serait-ce que pour l’observation de la terre :

  • l’archive des données d’observation de la Terre à l’ESA s’élèvera à 20 Po (petaoctet) en 2020, ce qui correspond à l’information que l’on pourrait stocker dans 4 millions de DVD.
  • Copernicus génèrera 13 To/jour soit 5Po/an.
  • l’archive liée aux satellites Spot (depuis 1985, de Spot 1 à Spot 5) représente trente millions de scènes et un volume d’environ 15 Po, avec une moyenne de 500 Mo par scène.

Parmi les très nombreuses recommandations présentées dans le plan d’actions, Geneviève Fioraso suggère d’orienter les SATT vers le domaine du spatial, tout en notant que le soutien public en France est caractérisé par son aversion au risque : un projet dont le risque n’est pas maîtrisé ne sera pas financé. Pourtant, le développement des technologies de rupture est par nature incertain. Ne pas le soutenir peut priver la France et l’Europe d’avancées sociétales majeures, de nouveaux usages, de nouveaux marchés, donc de possibilités de maintien ou de créations d’emplois.

S’agissant de l’open space (au sens spatial et non aménagement de bureau !), le rapport note que le décloisonnement, cette ouverture vers d’autres cultures et d’autres métiers sont les conditions nécessaires au développement de l’aval de la filière : c’est la notion d’open space. (…) Pour développer les usages, il faut aussi susciter la création des start-up et accompagner la croissance des PME en leur donnant toutes les chances de se développer : premiers marchés, fonds de croissance après l’amorçage, accès aux données et aux métadonnées sous une forme utilisable. (…) Les pouvoirs publics doivent se positionner comme clients de référence pour ces entreprises en développant significativement l’usage du spatial, dans des domaines variés (aménagement du territoire, environnement, sécurité, défense…) . (…) La mise en place d’une ‘mission Espace’ interministérielle liée au CoSpace, structure légère susceptible d’animer les administrations pour encourager l’usage du spatial dans les politiques publiques, répondrait à cet objectif.

Une n-ième et dernière recommandation est intéressante : Enfin, il est proposé que le Ministère en charge de l’espace rende compte régulièrement au Premier Ministre de la mise en œuvre du plan d’actions, en lien avec les Ministères concernés. Ceci, bien sûr, afin de faire monter l’espace au niveau de Matignon. Comme le PIA…

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http://www.gouvernement.fr/partage/7791-rapport-de-genevieve-fioraso-sur-la-filiere-spatiale-francaise

http://www.genevieve-fioraso.com/2016/07/26/open-space-louverture-comme-reponse-aux-defis-de-la-filiere-spatiale/

Le plan d’actions proposé par le rapport

Open space

Développer les applications du spatial

  • Inscrire la démarche booster au sein de l’initiative French Tech
  • Réévaluer les boosters à partir des principaux fondamentaux de la démarche : pas de financement propre, pas de nouvelle structure, démarche uses pull, stratégie marché claire
  • Permettre à d’autres structures, qui sont déjà dans la dynamique booster, d’être labellisées
  • Faire de la Guyane une vitrine pour l’utilisation des applications du spatial dans une politique publique de développement d’un territoire
  • Donner comme objectif à la MEspace d’encourager l’usage des solutions spatiales à valeur ajoutée dans les politiques publiques

Faciliter d’accès aux données

  • Généraliser la traduction des données de Copernicus dans un format utile qui soit accessible aux start-ups et aux entreprises non spécialistes de la donnée spatiale
  • Fédérer au plus vite les initiatives publiques sur une plate-forme commune d’accès à l’information spatiale utile
  • Fixer à l’Union européenne l’objectif de mettre en place un service de stockage et de traitement des données Copernicus, avant la fin de l’année 2016 : les appels d’offres devront s’appuyer sur des solutions existantes, éprouvées et ouvertes

Favoriser la création de startups

  • Transformer l’ESA BIC sud France en ESA BIC France, multiplier les antennes sur le territoire national et assurer leur coordination depuis Toulouse
  • Favoriser l’organisation de hackathons et de concours éphémères afin de stimuler l’envie d’entreprendre dans le domaine spatial
  • Faciliter l’évaluation du risque technologique et financier en mettant en place au sein de la MEspace une méthode d’audits structurés, portés par des experts du secteur spatial

Ouvrir le spatial vers d’autres cultures

  • Inclure dans la composition du CoSpace des représentants du numérique et des start-ups
  • Favoriser l’essaimage depuis les grandes entreprises, le CNES ou les centres de recherche pour que la culture de ces grands comptes diffuse aussi dans l’écosystème
  • Proposer au CoSpace de réfléchir, au sein du groupe de travail « compétences », à la mobilité et la diversité des collaborateurs entre les différentes entités du domaine, notamment entre le secteur public et privé
  • Mettre en place, dans les établissements publics traitant du spatial, des accords-cadres avec la filière industrielle et de services pour favoriser la mobilité dans les deux sens
  • Encourager les Centres Spatiaux Universitaires et renforcer leurs liens avec le monde économique et l’international
  • Favoriser la mixité des cultures dans toutes les actions de soutien à la filière spatiale

Accompagner la transition du CNES

  • Renforcer le rôle de la Direction de l’innovation, des applications et de la science du CNES dans la préparation de l’avenir, en lui confiant tous les programmes de R&T jusqu’aux démonstrateurs, dans le domaine des lanceurs, des systèmes orbitaux et des systèmes sol
  • Mettre en place une méthodologie de mesure d’impact socio-économique adaptée à l’industrie spatiale et à ses applications
  • Mettre en place un Chief economist pour le CNES, qui soit en charge, pour le soutien à l’orientation des politiques publiques, de ces analyses socioéconomiques et de l’exploitation de l’ensemble des données économiques de la filière spatiale

Autonomie stratégique

Faire du principe de préférence européenne la règle pour les acquisitions liées au spatial mises en œuvre par la Commission européenne

Autonomie d’accès à l’espace : la base, le lancement, le lanceur

  • Faire de Kourou la base de lancement européenne pour le tir de petits lanceurs et obtenir de l’Union européenne les investissements permettant une première capacité compétitive d’ici 2020.
  • Lancer un projet « EuroK 25» de modernisation du centre spatial guyanais à 10 ans, financé par l’Union européenne et envisager la possibilité que le CSG devienne un grand équipement de souveraineté européenne
  • Conduire jusqu’à son terme la totalité du pacte d’avenir de la Guyane et prévoir une convention interministérielle pour organiser l’investissement de l’Etat en Guyane, en s’appuyant en partie sur les fonds structurels régionaux européens
  • Poursuivre les efforts de réduction du coût des contrats locaux pour le maintien en condition opérationnelle du CSG
  • Encourager les synergies en Guyane entre Ariane, Vega et Soyouz avec, pour Arianespace, un rôle d’arbitre commercial transparent, compétent et reconnu par les maîtres d’œuvres industriels
  • Réaffirmer l’attachement de l’Etat au programme Ariane 6, tel qu’il a été défini à la Ministérielle ESA de 2014
  • Investir via le Programme d’Investissements d’Avenir aux côtés d’Airbus Safran Launchers aux Mureaux dans une usine Ariane 6 moderne et numérisée pour tenir les objectifs de coût ambitieux
  • Dans le domaine des lanceurs, pousser d’ici 2020 un ou plusieurs nouveaux concepts – dont le réutilisable peut faire partie – jusqu’au démonstrateur
  • Poursuivre le programme Promotheus préparant une évolution ultérieure d’Ariane 6 et veiller à l’optimisation de l’organisation industrielle européenne associée à la technologie « oxygène liquide – méthane »

Consolider la capacité européenne de navigation et de positionnement

  • Garantir la pérennité du système Galileo et encourager l’utilisation de Galileo dans les commandes publiques en Europe
  • Réglementer au niveau européen pour imposer le système Galileo pour les infrastructures critiques et dans les secteurs où les systèmes concurrents GPS et Glonass imposent leur standard

Limiter la dépendance dans les composants critiques

  • Aller au bout de la feuille de route sur les composants critiques mise en œuvre par le SGDSN
  • Assurer la pérennité de STMicroelectronics, acteur-clé pour l’autonomie stratégique de la France, dans le domaine des composants destinés à l’aéronautique, au spatial et à la Défense

Assurer la capacité de l’Europe pour la surveillance de l’espace

  • Rechercher l’harmonisation en Europe de la réglementation sur l’utilisation de l’Espace, notamment pour la gestion des débris, de façon cohérente avec les réglementations américaine, voire chinoise, pour ne pas nuire à la compétitivité européenne tout en favorisant un espace durable
  • Lancer au niveau de l’Union européenne un véritable programme européen de surveillance de l’Espace

De nouvelles capacités stratégiques à acquérir

  • Afin de répondre à l’émergence des besoins institutionnels et commerciaux liés aux services en orbite, prévoir le financement des briques technologiques et de démonstrations en orbite avant 2025
  • Financer des projets d’acquisition de nouveaux systèmes satellitaires d’observation de la Terre pour des capacités stratégiques (alerte spatiale) ou nécessitant des développements risqués (surveillance géostationnaire)

Augmenter et adapter le financement

Articuler et réorienter les financements existants vers le spatial

  • Prévoir dans le plan très haut débit un volet satellitaire plus affirmé, et définir les conditions qui permettent un accès pour un million et demi de foyers, dans les territoires les plus isolés, dès 2020
  • Intégrer le très haut débit dans la définition du service universel européen Confier à la MEspace un rôle d’articulation des aides publiques
  • Maintenir les outils financiers de soutien aux exportations
  • Faire figurer le spatial parmi les ambitions du Concours mondial d’innovation

Adapter les financements aux spécificités des projets

  • Pour les projets les moins risqués techniquement, acquérir des données d’observations de la terre et des services associés auprès de sociétés fiables via des contrats long terme plutôt que des programmes nationaux patrimoniaux
  • Mettre en place une enveloppe innovation de rupture au niveau des agences (CNES et ESA) et de la Commission européenne
  • Faire évoluer les objectifs des Sociétés d’accélération du transfert de technologies (SATT) pour les mobiliser sur les innovations de rupture liées au spatial
  • Mettre en œuvre dès 2017 un fonds de capital-innovation avec une équipe d’investisseurs dédiée aux enjeux du secteur spatial et sensibilisée à l’innovation de rupture
  • Labelliser et financer un accélérateur French Tech – Space tech pour les start-ups du spatial

Soutenir la R&T comme base commune à l’ensemble de la filière

  • Renforcer significativement les investissements et subventions de R&T pour les sous-ensembles par rapport aux programmes complets
  • Investir dans des niches technologiques comme le support-vie où la France est reconnue et où les innovations peuvent diffuser vers d’autres secteurs

Maintenir notre avance technologique dans les domaines des satellites d’observation de la Terre, télécoms et scientifiques

  • Pour les satellites de télécommunications, relever le niveau d’investissements annuels en subvention à environ 100M€ pour encourager la compétitivité des industriels français et préparer les technologies d’avenir
  • Soutenir la filière française via un programme de compétitivité pour le renouvellement des constellations télécoms
  • Maintenir une participation française dans les programmes scientifiques internationaux en ciblant les instruments et les équipements avec de forts effets de levier sur les publications scientifiques et le renforcement de la filière industrielle
  • S’investir dans un projet scientifique national mobilisateur pour ces 15 prochaines années

Développer le segment sol, élément indispensable pour le développement des applications

  • Intensifier les efforts initiés par le PIA pour faire émerger une solution française de référence pour le segment sol de mission des systèmes satellitaires de télécommunications très haut débit.
  • Susciter au niveau européen la création d’une filière industrielle de segment sol dédié aux cubesats, voire de services de lancement spécifiques, pour soutenir l’émergence de projets s’appuyant sur les nanosatellites
  • Développer au niveau européen une solution économique et ouverte pour les segments sol utilisateurs dans le domaine des télécommunications très haut débit

Soutenir les défis futurs liés au développement des nanosats et des constellations

  • Mettre en place un concours «démonstrateur en orbite» destiné à valider des briques technologiques et à soutenir des start-ups
  • Mettre en œuvre des programmes de R&T nationaux pour investir dans la miniaturisation des charges utiles, en particulier pour l’observation de la Terre, et dans l’augmentation des cadences industrielles
  • Développer l’écosystème français des nanosatellites via le financement d’appels à projets réguliers et de subvention de la R&T pour la miniaturisation des équipements

Une équipe de France inscrite dans l’action européenne

Toulouse, capitale de l’espace

  • Affirmer Toulouse comme la capitale de l’espace (hors lanceurs) et l’installer comme tête de réseau pour animer la démarche des boosters, notamment pour fédérer un catalogue d’offres françaises, présentées dans un showroom mutualisé

Organiser le soutien public pour que le politique se réapproprie le spatial

  • Affirmer les rôles de l’Etat stratège et de son agence, bras armé, sur les missions régaliennes et stratégiques de la politique spatiale, tout en anticipant l’avenir
  • Mentionner explicitement l’espace dans le portefeuille ministériel du Ministre ou du Secrétaire d’Etat à l’enseignement supérieur et à la recherche
  • Mettre en place une Mission Espace auprès du CoSpace, la MEspace, souple et réactive, pour diffuser la culture du spatial au sein de l’Etat et de ses administrations
  • Présenter au parlement, dans l’année qui suit chaque début de mandature, une stratégie spatiale claire et pragmatique portée par le gouvernement
  • Faire porter par la tutelle politique les décisions d’engagement sur chaque programme spatial dont le montant dépasse 100M€, à partir de scénarios techniques et économiques proposés par le CNES
  • Clarifier les responsabilités des différents acteurs européens (Union européenne / ESA / Agences nationales mieux définies dans leurs fonctions respectives de maîtrise d’ouvrage, maîtrise d’ouvrage déléguée et d’expertise) pour augmenter l’efficacité de l’action européenne ; limiter les doublons et encourager la Commission européenne à s’appuyer sur les agences spécialisées pour fédérer et harmoniser l’expression des besoins européens

La puissance publique, soutien à la filière

  • Décliner de la « politique nationale de normalisation et stratégie pour la compétitivité de notre économie » une stratégie de normalisation et standardisation pour le secteur spatial et la mettre en œuvre
  • Réaffirmer l’ESA comme un outil de politique industrielle européenne en faisant évoluer les règles d’approvisionnement pour réduire l’impact négatif du dispositif de retour géographique
  • Clarifier les missions, les objectifs et les moyens du CNES comme soutien à la filière industrielle
  • Veiller à l’efficacité du contrôle des exportations des satellites et des images
  • Soutenir activement à l’export les solutions françaises lorsqu’elles sont organisées en équipe France, aux niveaux administratif et politique
  • Dans le domaine de la navigation et pour les compétitions européennes à venir, soutenir les compétences françaises sur EGNOS et ses évolutions
  • Mettre en place une action efficace pour développer la présence de représentants français dans les institutions européennes traitant du spatial
  • Organiser un colloque sur le droit de l’espace pour mettre à profit la dimension économique et stratégique du droit et anticiper les évolutions de la réglementation

Organiser la filière pour plus de compétitivité

  • Mettre en œuvre une politique industrielle française de coopétition entre Thales Alenia Space et Airbus Defence & Space, pour limiter leur verticalisation, ie. la réintégration en interne de compétences préalablement confiées à des sous-traitants, et renforcer une filière commune d’équipementiers et de laboratoires de recherche
  • Dans le domaine des satellites d’observation très haute résolution, clarifier la stratégie post- Pléiades et post-CSO entre les besoins militaires et civils – envisager la création d’une société projet dédiée entre Thales Alenia Space et Airbus Defence & Space

Une culture spatiale partagée

Le spatial, une affaire d’éducation

  • Encourager les vocations pour le spatial dès le collège, avec un focus pour renforcer les carrières scientifiques féminines, par un travail conjoint entre l’Etat et les industriels et un soutien aux associations et réseaux professionnels des femmes du secteur
  • Renforcer les partenariats entre l’éducation nationale et les acteurs de la diffusion scientifique, notamment lors de grands évènements (de type éclipses)

Le spatial, une affaire de communication

  • S’appuyer sur des évènements naturels (éclipse), des aventures humaines (séjour de l’astronaute français dans la station spatiale internationale) ou des exploits technologiques (Rosetta) pour faire du spatial une fête
  • Consacrer 1 à 2 % de chaque programme à des actions de communication vers le grand public Innover dans les outils et les vecteurs de communication sur les programmes spatiaux
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